28 juillet 2022 barrage de Lavalette

On s’est retrouvés 20 pour marcher sur les pas de Gérard M. Bonne pioche. Gérard avait dessiné un itinéraire tout en douceur : pas de côtes vertigineuses. Restant largement au-dessus des gorges profondes du Lignon, nous avons marché sur un petit chemin, légèrement moutonnant, qui ne sentait pas encore la noisette mais la mure, voire la prune et le serpolet, très ombragé dans une forêt d’essences mêlées. Du bonheur ! Et puis cette voie verte partagée avec des cyclistes et pour finir sur une petite route fort dégagée, mais que notre Gérard avait couvert d’un voile de nuages bienveillants. Vers la fin du parcours, nous avons connu des arrêts fréquents et prolongés pour panser Brigitte. Elle a le pied fin mais ce jour-là, ampoulé (certainement pas autant que mon discours comme vous pouvez en juger). Je ferme la parenthèse sur l’injonction de la souffrante qui a achevé le parcours, enfin libérée, en prenant la tête d’une marche de 12,5 km. Arrivés au bord du plan d’eau, assez lointain tant l’étiage était bas, nous avons fait l’économie de la ressource qui abreuve Saint-Etienne - ainsi que les pouvoirs publics nous le demandent - pour se retrancher frugalement sur des rosés, de provenances diverses, que Jany aura certainement su distinguer voire évaluer. Rougeurs exquises à la fin du pique-nique prolongé. On en redemande !