15 octobre 2020 – Saint-Genest-Malifaux et Malmont

Le climat a douché nos ambitions ce jeudi. Adieu la grande sortie à la journée et le pique-nique promis au cimetière de Rosières (quand bien même il ait fait un temps de Toussaint). Nous nous sommes retranchés sagement sur notre pré-carré : le Pilat. Sur ses premiers degrés, à Malmont, pour les déboutés de la Grande Randonnée vellave ; sur le plateau de Saint-Genest-Malifaux pour les plus téméraires, gardant le cap donné de la Petite Randonnée. 3° C au compteur en arrivant au départ, sans la pluie qui nous a rattrapés plus loin. Où ? On ne le saura jamais. Dans le brouillard, on n’a rien vu que les cailloux du chemin, sauf André qui avait des paysages cachés dans sa mémoire, et surtout la boussole. Un mur opaque de brume de chaque côté, nous avons forcé le pas pour se donner du cœur. Il est venu. Surtout dans la forêt, encore belle dans le brouillard. On la devine ouatée d’une écharpe évanescente qui s’estompe par touches successives comme dans un tableau de Degas (sauf les couleurs et les danseuses, désolé). On est sorti du bois pour couper court au charme, mais surtout, soyons sincères, à l’itinéraire initial. Avant que la bruine persistante nous atteigne les os, André a généreusement suggéré de raccourcir le parcours, ramené à 7,5 km. Toute honte bue, en toute humilité et en toute humidité nous avons acquiescé. Et apprécié le geste. Quelle lyrisme (habituel chez notre ami Daniel le journaliste qui a oublié de dire que nous étions 17...sur le petit PR et 12 je crois pour le petit GR). La plus courageuse?? voir une photo... Et bien non, nous étions même 16 pour cette randonnée organisée à pied levé par Monique « Firminy par Malmont , 10,5 km parcouru à grande vitesse malgré les 380 m de dénivelé » quel plaisir de pouvoir respirer librement durant cette période malgré la pluie et la fraicheur. Isabelle l’illustre bien, on peut hésiter entre la tenue de ski où de plage mais bien masqué on peut tout oser, alors à jeudi !!